Sfar (au scénario) et Blain (au dessin) ont travaillé à un Cortomaltese ré-approprié, censément héritier de l’esprit mais pas forcément par l’imitation formelle. Apparemment, Casterman soutenait ce projet, mais pas du tout l’ayant-droit de Pratt qui ne comprenait apparemment pas l’idée. Il faut dire que Pratt est un tout : oui il y a le personnage (et un personnage qui vit par plusieurs auteurs, qui devient indépendant, a une puissance particulière), mais en même temps, Pratt a aussi apporté des choses formelles très précises, un certain noir et blanc, un sens de la mise en scène et même des onomatopées particulières. Je ne sais pas s’il fallait le laisser dans sa tombe mais pour ma part je n’ai pas la moindre curiosité envers ce nouvel album.
↧